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« Les RDV de Grenelle » : les moments jargon…

13/03/2018

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Et les questions qu’ils ont soulevées ! Car nous avons tous la même réaction lorsque l’on entend un terme qui nous est inconnu : on fronce les sourcils, on se demande ce qu’il désigne puis on tente d’analyser ce qu’il signifie. Petite sélection de la conférence de presse du 13 mars au ministère du travail.

Le modèle « Insider » et le choix à faire

Selon Patrick Arthus, directeur de la recherche et des études de Natixis, la France fonctionnait depuis longtemps sur un modèle de marché « insider » : les salaires repartaient vite vers le haut, au détriment de l’emploi. Aujourd’hui, le salaire réel augmenterait moins vite que la productivité, d’où la possibilité que l’on sorte enfin de ce modèle.

En creux, le propos est d’expliquer que les salaires ne doivent surtout pas s’accroître lorsque l’économie reprend du poil de la bête, pour laisser les moyens financiers se diriger vers le recrutement. Penser au taux d’emploi (ou de chômage, c’est selon) avant de le pouvoir d’achat. Soit. Sauf que l’on aimerait pouvoir vérifier où les moyens sont alloués, véritablement et concrètement, histoire de voir si le choix fait était le bon. Et pourquoi pas (soyons fou) associer emploi et pouvoir d’achat. Doit-on obligatoirement faire le choix ?

Les contrats aidés étaient-ils si mauvais ?

Si l’emploi salarié a retrouvé des couleurs le dernier trimestre de 2017 (+ 72 700 postes), un secteur fait grise mine : celui des services non marchands, avec une perte de 7 700 postes. L’explication avancée ? Selon le rapport remis lors de ce 3ème Grenelle du Travail, « Cette dégradation de l’emploi non marchand, concentrée sur sa composante publique, reflète notamment la baisse des contrats aidés entamée à l’été 2017. » Du coup, ils servaient à quelque chose ou pas ces fameux contrats ? Autre question : comment et combien de temps pour digérer leur disparition ? Car l’été 2018 n’est plus si loin que ça…

Les « NEET »

Dans le jargon des experts du domaine de l’emploi, cet acronyme vient de l’expression anglaise : Neither in Employment, Education or Training. Elle désigne donc les jeunes (15 – 29 ans) sortis du système scolaire sans rien, sans emploi ni formation. Et selon les derniers chiffres disponibles (une étude de la DARES en 2015), ils seraient (beaucoup) trop : 14,7% de cette tranche d’âge-là, soit 1,7M.

Le chômage « au sens BIT », pas si facile à biter

Commençons par le commencement : le B.I.T désigne le Bureau International du Travail. Lequel a adopté une définition propre à lui du chômage en 1982, expliquant qu’un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à ces trois conditions :

  • être sans emploi (ne pas avoir travaillé au moins une heure durant une semaine de référence) ;
  • être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;
  • avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.

Et histoire de justifier la précision « au sens du BIT », il s’avère qu’un chômeur au sens du BIT n’est pas forcément inscrit au Pôle emploi (et inversement).

Pour en savoir plus sur l'état du marché de travail et ce qu'il s'est dit lors de ce 3ème Grenelle du Travail, c'est par ici !

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