Le magazine

Voir le dernier numéro




Rechercher un article

Dans le titreDans le texteTout

L'emploi et la formation dans la propreté.

02/11/2023

Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte lecture tranquille

LA PROPRETE

L’emploi du secteur en chiffres

La France compte environ 43 500 entreprises spécialisées dans la propreté, qui emploient plus de 485 000 personnes.

36% des salariés cumulent plusieurs emplois

387 000 postes d’agent d’entretien sont à pourvoir d’ici 2025.

Peu de jeunes : les moins de 26 ans ne représentent que 8% des salariés, tandis que les plus de 46 ans en représentent 50%

1/3 des effectifs, des entreprises et des recettes se concentrent en Ile-de-France.

90% des salariés sont des agents de service et les 3/4 de ces postes sont occupés par des femmes

EN FORMATION

Formation initiale.Voici un secteur qui a la réputation d’accueillir les actifs les moins formés et il est vrai que 60 % des salariés n’ont aucune formation spécifique préalable. Si les recrutements se font à tous niveaux, la tendance est cependant à une professionnalisation et une hausse des niveaux de formation.

Parmi les deux voies les plus évidentes pour accéder à ces métiers, citons :

-        le bac pro hygiène, propreté, stérilisation se prépare en trois ans (en deux ans sous certaines conditions)après la classe de troisième. Il vise à former les encadrants d’équipes de nettoyage et enseigne donc les procédures, modes opératoires et manipulation des outils de désinfection.

L’étudiant peut alors prétendre aux postes d’agent de propreté ou de chef de chantier, c’est-à-dire gérer des situations complexes comme la remise en état de milieux sensibles. Il est possible de poursuivre la formation par un…

-        le BTS MSE (Métiers des Services à l’Environnement), qui ouvre aux postes à responsabilités du secteur : chef de chantier environnemental, animateur développement durable, adjoint au responsable des services généraux…

Moins sur le terrain, il s’occupe de stratégie –planning et budget–, gère les équipes et négocie avec les fournisseurs. Pour les dossiers les plus solides, il est envisageable de poursuivre son cursus par une licence professionnelle ou une école d’ingénieurs.

Formation continue. De nouvelles normes, de nouveaux outils… le secteur de la propreté est contraint à une métamorphose constante. D’où l’importance de suivre des formations qui permettent la remise à jour des compétences des professionnels mais également la constitution d’une main-d’œuvre compétente lors de l’apparition d’un nouveau métier.

EN ALTERNANCE

Plus de 1 300 apprentis sont formés chaque année dans les sept CFA répartis sur tout le territoire. Les jeunes représentent également la moitié des 2 000 contrats de professionnalisation signés annuellement. Le secteur s’investit aussi dans le développement des GEIQ Propreté (Groupements d’Entreprises pour l’Insertion et la Qualification), qui aident les jeunes en difficulté à se qualifier par l’alternance.

EN VRAC

·      Le chiffre d’affaire du secteur s’élève à 11 milliards d’euros.

·      16 000 postes sont à pourvoir chaque année en CDI

·      Les principaux centres urbains concentrent 70% des salariés

Les derniers articles

  • Origine et nationalité : facteurs de discrimination en entreprise ?
  • Les langues étrangères sont-elles en voies de disparition en France ?
  • L'épanouissement personnel dans son job
  • Journée mondiale de l’égalité des chances le 5 décembre
  •  

     









    euromaster.jpglogo_110x70pixels.jpgsncf.jpgisefac_ok-1.jpg


    © 2024 Recrut.com