Le nouveau Plan Santé au Travail, Ministère du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique 2010 à 2014 estime que "de réels progrès sont été accomplis en matière de sécurité, de prévention et de protection de la santé des travailleurs" en France et en Europe. Toutefois, certains chiffres demeurent peu "acceptables" et certaines situations déclenchent des sonnettes d'alarme.
Voici quelques chiffres clefs :
En effet, dans un contexte trouble de crise économique, avec une concurence accrue, les salariés sont de plus en plus sollicités. Le stress subi ne cesse de s'accroître, sans compter le nombre d'accidents du travail qui reste élevé.
Le ministre du Travail, Xavier Darcos, a donc présenté en 2009 un plan d'urgence pour la prévention du stress au travail. Du coup, en février 2010, le rapport "Bien-être et efficacité au travail" a été remis au Premier ministre. Ce dernier montre qu'en France "les consultations pour risque psychosocial sont devenues, en 2007, la première cause de consultation pour pathologie professionnelle". Il souligne également le problème du stress en entreprise et définit cinq types de risques qualifiés de "prioritaires" :
- les risques chimiques
- les troubles musculo-squelettiques
- les troubles psycho-sociaux
- les risques routiers professionnels
- les risques émergents (nanotechnologies et risques biologiques)
Le groupe Apicil, fort de ces différents constats, a décidé de s'emparer de la question de la santé au travail. Pour ce faire, le groupe a créé des cercles de reflexion autour de ce thème avec des chefs d'entreprises et des directeurs de Ressources Humaines. Au terme de deux années de réflexion, il a publié un livre blanc compilant l'ensemble des travaux menés. Ce livre se présente comme un guide de gestion au service de l'entreprise et aborde les thématiques de la santé et le bien-être au travail comme un levier de performance économique et de différenciation.
En outre, cet ouvrage a dévoilé pour la première fois un nouvel indicateur très efficace : l'Indice de Bien-Etre au Travail (IBET). Celui-ci sert à piloter la performance sociale de l'entreprise.
Source : Apicil
Pauline de Waele