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La propreté et l'environnement en alternance

21/06/2010

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Dans la mouvance des préoccupations de beaucoup de français, les entreprises se sont toutes lancées dans des campagnes de communication concernant leur gestion des déchets et leur politique de respect de la planète.

Ce qui a favorisé l’émergence ou le développement des métiers de la propreté et de l’environnement.

 

En bref

 

- Le secteur de la propreté compte plus de 420.000 salariés, dont 85 % sont en CDI et près de 17.000 entreprises pour un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros en 2008.

 

- C’est un secteur en pleine expansion qui propose 15.000 emplois à pourvoir par an avec des prévisions de 150.000 créations d’emplois d’ici 2015.

 

- Un secteur jeune : + de 1.200 apprentis et 5.000 jeunes en lycées pro.

- De nombreux renseignements : www.itineraire-proprete.com

 

Perspectives de recrutement

Les métiers de l’environnement vont embaucher en masse dans les prochaines années. : 600 000 emplois verts seront créés d’ici 2020 en France soit près de 60 000 créations par an… Alors que la notion de croissance économique recouvre des aspects purement quantitatifs, le développement durable peut être défini comme un développement qui permet de satisfaire les besoins de la génération actuelle sans compromettre la possibilité de répondre aux besoins des générations à venir.

Or, dans l’ensemble, nos modes de production et de consommation sont loin de s’inscrire dans la perspective du développement durable.

Le défi consiste donc, pour les prochaines années, à corriger cette tendance pour ne pas dépasser les capacités écologiques de la planète.

 

Les tendances 2010

- Le secteur de la propreté ne couvre pas uniquement celui du ménage à proprement parler. Si l’entretien des parties communes d’immeubles ou de bureaux composent encore, et de plus en plus, une grande part des emplois du secteur, ils ne sont pas les seuls.

De grandes entreprises, comme Véolia diversifient leurs activités et de ce fait, élargissent leur politique de recrutement : collecte de déchets, tri, transfert et traitement, avant valorisation (recyclage des matières, valorisation électrique et thermique, production de compost).

Elle propose également des services de nettoyage urbain, commercial et industriel.

- Atteindre l’objectif fixé en matière d’énergies renouvelables d’ici à 2020 devrait permettre de créer environ 2,8 millions d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables et de générer une valeur ajoutée totale d’environ 1,1 % du PIB. Ce qui nécessite des jeunes formés dans les domaines du photovoltaïque, des éoliennes, de l’électricité solaire thermique et des biocarburants.

 

Responsable de station de traitement ou d’épuration

Le responsable de station organise et assure le bon fonctionnement de son usine d’épuration ainsi que son exploitation. En fonction de l’importance de la station, celle-ci peut être dirigée soit par un ingénieur soit par un technicien (qui peut très bien évoluer vers un poste de cadre en promotion interne).

Pour cela, il doit définir les procédures à mettre en œuvre (prélèvements, analyses...) ; gérer l’autocontrôle jusqu’au point de livraison ou rejet ; entretenir et effectuer la maintenance, veiller à la modernisation des équipements ; optimiser l’utilisation de l’énergie électrique et des produits de traitement ; assurer la surveillance du site (veiller à la sécurité dans le périmètre de l’installation pour la protection des travailleurs, des visiteurs, du matériel) et assurer le relationnel avec les organismes extérieurs, les collectivités, les laboratoires.

Employé habituellement par les collectivités locales, il peut intégrer cependant des entreprises privées de distribution et de traitement des eaux.

Salaire : Un débutant touchera en moyenne environ 2 000 Ä brut par mois.

Teinturier/blanchisseur

 

Les teinturiers sont souvent des travailleurs indépendants qui travaillent seuls ou à la tête d’une petite équipe. Ils peuvent être patrons de leur affaire ou simples employés. Quant au blanchisseur, il exerce dans l’industrie, l’hôtellerie ou les hôpitaux. Tous les deux ont pour tâche de nettoyer les textiles qui leur sont remis.  

Artisan, le teinturier travaille à la pièce (pantalon, manteau, mais aussi nappes, paire de rideaux...) et pratique le nettoyage à sec. Il commence par identifier les tâches et le ou les textiles composant l’article qu’on lui a confié.

Il choisit la technique de nettoyage la plus appropriée et programme la machine en conséquence. Puis, il met en forme le vêtement sur le mannequin, et le repasse à la vapeur.

Le but étant de rendre à un vêtement abîmé son aspect d’origine. Le blanchisseur travaille au tonnage et au mouillé, comme on dit dans le métier, c’est-à-dire qu’il utilise des procédés de nettoyage à l’eau pour blanchir les importantes quantités de linge (draps, serviettes, blouses...) qu’il doit traiter.

Salaire : Un débutant touchera en moyenne environ 1300 € brut par mois.

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