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Education : le gouvernement se réjouit de son bilan

15/03/2017

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« On ne parle jamais assez d’éducation, et on n’en fait jamais assez en la matière. » Michel Sapin, Ministre de l’Economie et des Finances, est fier de rappeler que le dernier quinquennat a permis à l’éducation de redevenir le premier poste budgétaire du pays (un peu plus de 60 milliards d’euros en 2016).

Devant un parterre de spécialistes de la question et en compagnie de la Ministre concernée (Najat Vallaud-Belkacem), il a convié le mardi 14 mars un colloque dédié à l’avenir du système éducatif français. L’occasion de dresser le bilan des cinq dernières années, et de tracer des pistes pour celles à venir.

 

"Il paraît plus que jamais nécessaire de raisonner." M. Sapin

 

« L’éducation est un sujet que l’on voit trop souvent traité d’un point de vue partisan, pour ne pas dire méprisant », regrette N. Vallaud-Belkacem, qui n’a cependant pas manqué d’adresser quelques piques à ses adversaires politiques, notamment en rejetant la création d’une année de pré-orientation professionnelle dès la cinquième. « La voie professionnelle doit être choisie, et non subie. Ce n’est pas ainsi que nous allons la revaloriser. » Et de rappeler que les EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires) découlant de sa réforme du collège permettent une première approche du monde professionnel à même de compléter le stage obligatoire de troisième, et donc de nourrir le projet d’orientation.

L’insertion professionnelle des jeunes reste le combat principal de la ministre, qui estime avoir mené des actions concrètes, découlant d’une observation du terrain, en ce sens. Parmi ces dernières : la création de 500 nouvelles formations dans les métiers d’avenir (définis en collaboration avec France Stratégie) et la création de 10 000 places de BTS supplémentaires d’ici cinq ans.

Autre point de réjouissance : la baisse du nombre de décrocheurs, unanimement cité au cours de la réunion comme un point noir du système français. De près de 140 000 décrocheurs annuels il y a cinq ans, le nombre est aujourd’hui de 100 000 et Najat Vallaud-Belkacem se risque même à pronostiquer un résultat de 80 000 pour l’année 2016.
Avec une condition, cependant, qui est de poursuivre les efforts engagés. Dans les discours des deux ministres transparaît en effet la peur de voir leurs politiques détricotées par la prochaine mandature. Dénonçant les paroles qui multiplient les promesses « simplistes, et donc mensongères », Michel Sapin appelle à maintenir l’effort en faveur de l’éducation. Les lumières contre l’obscurantisme, en somme. "Il paraît plus que jamais nécessaire de raisonner."

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