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La VAE : Validation des Acquis de l'Expérience


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VAE : vos expériences ont de la valeur

Depuis 2002, il  est possible de faire valoir professionnellement des expériences acquises sur le terrain, que ce soit au cours de sa carrière ou dans sa sphère privée.

En effet, telle la pierre philosophale qui transforme le plomb en or, la VAE vous permet de convertir vos compétences en diplôme. 

 

En quoi ça consiste ?

La « Validation des Acquis de l’Expérience » reconnaît la valeur des compétences acquises par chacun d’entre nous au cours de la vie. Inscrit dans le droit du travail depuis 2002, le VAE permet à toute personne active (salariés, non-salariés, bénévoles, responsables syndicaux) et aux demandeurs d’emploi de convertir en diplôme les compétences acquises durant leur carrière ou de leurs activités extra-professionnelles.

Se reconnaître dans une description de poste mais ne pas pouvoir postuler en raison d’un manque de diplôme, voilà un problème  auquel le VAE prétend remédier. Vous avez les compétences, il vous donne la qualification qui permet d’en témoigner sur votre CV et devant un recruteur. Le VAE  constitue donc un véritable levier susceptible d’augmenter votre employabilité.

« Toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expérience, notamment professionnelle, en vue de l’acquisition d’un diplôme. » (Article L.900-1 du Code du Travail).

Qui peut y prétendre ?

Il y a peu de risques que vous ne pouviez prétendre à la VAE. En effet, cette dernière concerne :

- Les actifs (CCD, CDI, intérimaires, freelance, profession libérale…)

- Les demandeurs d’emploi

- Les bénévoles (du milieu associatif ou syndical)

- Les candidats à un concours administratif

Les critères requis sont peu nombreux :

- Une expérience cohérente avec le diplôme visé

- Un an d’expérience (à temps plein ou partiel, à la suite ou fragmenté) dans le domaine concerné. Les périodes de formation (initiale ou continue) en milieu professionnel.

Le VAE englobe un très large éventail de compétences,  professionnelles ou personnelles (pratique d’un sport, maîtrise d’une langue étrangère ou d’un instrument de musique…). Tout diplôme académique ou titre inscrit au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) peut être validé par une VAE ; il a alors la même valeur que ceux obtenu par une formation « classique ».

Comment s’y prendre ?

1. Définir son projet. Cette étape, déterminante, exige du candidat une réflexion méthodique : quelles sont les compétences qu’il  a acquises ? Quelles sont celles qui peuvent faire l’objet d’un VAE ? Pour quelle finalité ?

N’hésitez pas à demander conseil auprès d’organismes compétents : Pôle Emploi, RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), ONISEP, CIDJ…

2. Rassembler les preuves des expériences concernées : fiches de paye, certificats, book de réalisations concrètes…

3. Se renseigner sur les aides au financement. Une procédure de VAE a un certain prix : aux environs de 1000 €, qui englobent les frais d’inscription, d’accompagnement et de validation. Néanmoins, en fonction de votre profil (âge, situation, expérience), vous pouvez sans doute bénéficier d’une aide au financement, peut-être même au sein de votre entreprise. Celle-ci est en effet tenue d’allouer une partie de son budget annuel à la formation professionnelle. Parlez-en à votre DRH ou votre supérieur.

4. Se faire évaluer. En fonction de l’organisme choisi et du diplôme visé, l’évaluation peut revêtir différentes formes : mise en situation, dossier à constituer, entretien…

A noter : pour préparer son dossier ou passer les épreuves de validation, le candidat peut demander à son entreprise un congé pour VAE, d'une durée maximale de 24 heures ouvrées (sauf modalités plus favorables dans la convention collective), consécutives ou non. 

Attention : la validation du VAE peut être totale (vous recevez le diplôme visé) ou partielle. Depuis 2016, les parties de certifications sont obtenues de manière définitives et les candidats n'ont plus de délais obligatoire pour compléter leur cursus. 

Comment la financer ? 

Dans la mesure où celle-ci débouche sur un diplôme, il est possible de mobiliser son CPF (Compter personnel de formation) pour financer sa VAE.

Les conditions de prise en charge par un tiers (employeur, notamment) sont cependant soumises à de nombreuses variables, très précisément détaillées sur le site institutionnel de la VAE.

 
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