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LOI TRAVAIL / La Garantie Jeune, kézako ?

29/12/2016

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C’est l’arme surprise dégainée par le gouvernement pour contrer le péril jeune. La Garantie Jeune s’est ajoutée au dernier moment à la nouvelle mouture de la Loi Travail présentée le 14 mars dernier. Objectif : désamorcer la gronde étudiante avant qu’elle n’explose dans les rues et prouver que les actions actuelles du président en faveur des jeunes correspondent aux promesses du candidat qu’il était hier.
 

Comme le Compte Personnel d'Activité, la Garantie Jeune entre en application sur tout le territoire le 1er janvier 2017. 

 

C’est quoi ? C’est pour qui ?

Le candidat Hollande n’a cessé, au cours de sa campagne, de marteler que sortir les jeunes de la précarité serait un objectif phare de son mandat présidentiel. Chaque année, ce sont plus de 100 000 jeunes qui sortent sans diplôme du système scolaire et viennent grossir les rangs des demandeurs d’emploi les plus fragiles.

Pour contrer ces chiffres, le Comité interministériel de lutte contre les exclusions a adopté, le 21 janvier 2013, la Garantie Jeune. Celle-ci se fixe comme objectif de rapprocher de rapprocher des entreprises les jeunes les plus éloignés du marché de l’emploi. Ou, selon sa définition officielle, d’ « amener les jeunes en situation de grande précarité vers l’autonomie grâce à un parcours dynamique d’accompagnement global social et professionnel, vers et dans l’emploi ou la formation. »

Concrètement, par ce dispositif, un jeune entre 16 et 25 ans, sans diplôme, ne suivant ni cursus scolaire ni formation, peut prétendre recevoir une aide financière mensuelle d’une valeur de 461, 26 € maximum en contrepartie de sa participation à

- Des cours collectifs (en groupes de quinze personnes) au cours desquelles il va apprendre les codes de l’entreprise, procéder à un bilan de compétences et approfondir sa réflexion autour de son projet professionnel ;

- Des mises en situation professionnelles par le biais de stages, de petits jobs et de contrats d’apprentissage ;

- Des séances d'accompagnement individuel  pouvant déboucher sur des offres de formation ;

Le processus dure un an, renouvelable une fois pour une durée équivalente si le jeune n’a  trouvé ni emploi ni formation.

 

Ce que le gouvernement promet

Depuis sa création, la Garantie Jeune s’est peu à peu implantée dans tous les départements mais était encore présentée comme une expérimentation qui ne reposait ni sur une grande visibilité, ni sur une efficacité prouvée dans les faits. Or, cette première année de test a permis de vérifier l'efficacité du dispositif auprès des publics cibles ; pour le centre d'études du Ministère du Travail (DARES), la garantie jeune se montre bien plus favorable à l'insertion des jeunes précaires que les contrats aidés.

C'est pourquoi, avec son inclusion dans la loi de réforme du Code du Travail, le gouvernement souhaite en faire un « droit universel » ; la Garantie Jeune est étendue à l'ensemble du territoire à partir du 1er janvier 2017.

 

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