A l’instar de la Tour Eiffel et des Champs-Elysées, la « French cuisine » est connue de par le monde et porte haut les couleurs de la France. D’où une certaine exigence, qui contribue à donner à l’hôtellerie-restauration une réputation de secteur difficile. La pénibilité de ces métiers complique d’ailleurs la tâche des recruteurs du secteur, malgré des opportunités de carrière très intéressantes et accessibles.
Si le secteur est le chouchou des étudiants et des jeunes en générale, c’est parce qu’il est souvent peu regardant sur la formation initiale : 64 % des jeunes recrues n’ont ainsi aucune formation spécifique préalable.
Pratiquement tous les métiers recrutent, du barman à la femme de chambre en passant par les chefs pâtissiers et les commis. C’est pourquoi le secteurs jouit de plus de 200 cursus différents et offre des débouchés à tous les niveaux du CAP au bac +5.
Secteur fortement tourné vers les jeunes, l’hôtellerie-restauration ne boude pas non plus les alternants pour renforcer ses équipes. Ils sont ainsi près de 40 000 chaque année, dont 1 000 dans la restauration collective selon le SNRC (Syndicat National de la Restauration Collective). Un peu moins d’un tiers était des contrats de professionnalisation.