Délaissé à une époque, l’artisanat renaît de ses cendres devant le manque de personnes de qualifiées faisant face au besoin. Notamment dans le secteur du BTP où le serrurier-métallier est très demandé. Si vous cherchez un emploi d’avenir et dans lequel on ne s’ennuie pas, optez pour celui-là. Explications.
Ses tâches concrètes
Le serrurier-métallier conçoit, fabrique et pose des ouvrages métalliques pour le bâtiment. Voici comment l’on peut décomposer ces trois grandes parties du métier :
Et là, vous vous demandez : quelle pièce ? C’est très varié et absolument pas limité aux serrures, clés et gonds. Le serrurier-métallier créé aussi des rampes d’escalier, balcons, fenêtres, portails, ponts ou passerelles, volets roulants ou battants, stores, clôtures…
Les compétences et qualités nécessaires
Les tâches vous intéressent, reste à savoir quels savoirs elles nécessitent. Au vu de la variété des pièces et des métaux à traiter, il faut faire preuve d’un minimum de polyvalence, sans pour autant devoir aborder des domaines qui diffèrent du tout au tout. En résumé, un bon serrurier-métallier sait :
Dernière chose : en vue d’être créatif et répondre autant que faire ce peut aux besoins du client et de son chantier, posséder une bonne culture de l’histoire de l’art et connaître ses différents styles vous permettra de vous démarquer. Votre collaboration avec l’architecte ou le décorateur n’en sera que plus facile sur le chantier.
Les avantages du métier
Le plus évident, incontestablement, reste la grande variété des tâches et l’assurance de ne pas s’ennuyer. Ne serait-ce que les métaux à travailler sont multiples : acier, laiton, alu, inox, fer, cuivre, voire le pvc.
Autre bonne nouvelle, et non des moindres, le métier de serrurier-métallier revient sur le devant de la scène et c’est parti pour un moment. Non seulement le BTP reste un des premiers employeurs de France, avec 1,7 millions d’actifs en 2016, mais le secteur de l’artisanat y représente 59% des salariés (643 050). En résumé, le secteur a besoin de ce type de profil. Surtout en Île-de-France d’ailleurs, où le secteur de l’artisanat est le plus développé du BTP avec 97 000 entreprises et où ces dernières font face à une pénurie de candidats qualifiés. Une tendance qui va continuer car le BTP fait face chaque année à 6 000 départs à la retraite et ses embauches sont en hausse depuis 2016.
Quant à votre avenir, vous pourrez évoluer si l’envie vous vient. Soit en vous spécialisant dans la ferronnerie d’art ou le travail de l’aluminium grâce à une formation complémentaire, soit en devenant contremaître (chef d’équipe), voire en vous installant à votre propre compte. Dans ce dernier cas, il faudra ajouter à vos compétences techniques des compétences commerciales. Assurer un bon service client en étant à l’écoute des clients et réactif.
Les formations
Si le métier reste peu connu, le nombre de formations ne manquent pas. Du CAP au BTS, il y a l’embarras du choix :
Et si vous travaillez déjà et souhaitez vous réorienter, c’est aussi possible. Soit en bénéficiant d’une offre de formation continue ouverte aux professionnels des domaines techniques et généralistes, soit en suivant la formation nommée « serrurier de ville » (alternance de 4 mois), crée par la Chambre professionnelle de métallerie et serrurerie du Grand Paris
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