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Premier emploi : la rampe de lancement des jeunes actifs

30/07/2014

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Une enquête, réalisée conjointement par l’institut de sondage CSA et le réseau social professionnel Linkedin, fait le point sur la manière dont les jeunes perçoivent leur première expérience professionnelle. Pas aussi défaitiste qu’on pourrait le croire, la génération Y porte un regard à la fois ambitieux et lucide sur son avenir.

Plus motivés par demain que satisfaits d’aujourd’hui

Bien qu’en grande majorité satisfaits de leur emploi actuel, les jeunes estiment que l’herbe sera plus verte ailleurs. En effet, trois jeunes professionnels sur quatre se sentent à l’aise à leur poste, mais plus de la moitié de ces jeunes souhaitent le quitter dans les deux années à venir, sachant que 77% d’entre eux ont déjà eu plusieurs emplois. Le syndrome de la « bougeotte » les marque presque autant que celui de l’ambition. Pour un tiers d’entre eux, leur travail actuel ne correspond pas à leur souhait d’évolution professionnelle et 26% considèrent que leur formation, point essentiel de leur CV, ne leur a pas toujours apporté les connaissances pratiques nécessaires à la vie professionnelle. Ces jeunes diplômés prennent leur avenir en main et n’attendent pas que le recruteur vienne à eux : 31% sont en veille et 13% sont en recherche active d’un autre emploi.

L’importance du réseau  

S’il y a bien une chose qui est répétée sans cesse, c’est la nécessité de se constituer un carnet d’adresse. Pour cela, les réseaux sociaux sont d’une grande utilité. Jusqu’à présent, 8% de ce panel a été recruté via les réseaux sociaux sur Internet : 73% via un réseau professionnel (Viadeo, Linkedin, Cadremploi, Monster) et 55% via un réseau personnel (Facebook, Twitter, Google+). Malgré le fait que le pourcentage d’embauche soit encore peu élevé, nombreux sont ceux (77%) qui voient l’utilité d’Internet dans la démarche de recherche d’emploi. Il peut servir à rester à l’écoute des opportunités du marché, reprendre contact avec ses anciens camarades de formation ou encore échanger sur de bonnes pratiques professionnelles. A l’heure actuelle, plus de la moitié des jeunes diplômés sont inscrits sur un réseau social professionnel.

La formation professionnalisante : un atout décisif

La proximité d’un établissement de l’enseignement supérieur avec l’entreprise est une demande, tant des recruteurs que des jeunes actifs. Si ces derniers devaient conseiller les futurs étudiants sur le choix de leur formation, le principal critère serait de se focaliser sur cet aspect en priorité (28%). L’alternance (25%) et les stages (19%) ont aussi leur importance, bien plus que le prestige de l’école (1,5%) ou encore un niveau de recherche élevé (1%). C’est assez surprenant étant donné les budgets mirobolants parfois débloqués pour faire venir des intervenants prestigieux ou pour obtenir des partenariats d’échanges avec les universités les plus en vues. De plus, lorsqu’ils arrivent sur le marché du travail, les jeunes diplômés regrettent de ne pas avoir eu connaissance plus tôt des codes de l’entreprise. Ils déplorent, par exemple, de ne pas avoir appris à mener un entretien de recrutement, analyser une personnalité ou encore ne pas savoir se démarquer dans une réunion. Ainsi pour eux, une bonne formation est une formation qui donne les clés du monde du travail.

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