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Pâtisseries, mode et danse : les métiers de Disneyland Paris

13/12/2016

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Si Disneyland Paris évoque immanquablement ses danseurs de la parade ou ses salariés qui déambulent dans les allées grimés en personnages, il repose également sur des centaines de salariés plus discrets qui participent également à la magie du lieu.
Portrait de trois d’entre eux

 

OLIVIER BEUCHER Chef de partie – Atelier Pâtisserie

 

Arrivé à Disneyland Paris en avril 1992 à l’ouverture du Parc, Olivier a d’abord travaillé dans plusieurs restaurants de la destination : le Fuente del Oro Restaurante, l’Auberge de Cendrillon et le Plaza Gardens Restaurant.

Jusqu’à la constitution des « Délices de Minnie », le laboratoire de pâtisserie dans lequel sont élaborées la majeure partie des gâteaux, tartes et autres pâtisseries consommées sur le site. Fort d’une formation pâtisserie en alternance, il postule et obtient une place.

Au sein des délices, Olivier découvre les nouvelles tendances en matière de pâtisserie par des formations et des stages auprès des Meilleurs Ouvriers de France (M.O.F.). En effet, la pâtisserie, comme la cuisine, évolue, et les stages. permettent de découvrir de nouvelles techniques, de travailler de nouveaux produits ou de nouvelles textures. « À Disneyland Paris, on travaille certains produits que l’on ne pourrait pas travailler ailleurs car on fait de la pâtisserie du monde entier. En 2014, par exemple, lors du Festival International de Disneyland Paris réunissant des enfants du monde entier, nous avions préparé des pâtisseries brésiliennes pour l’équipe du Brésil», se souvient-il.

Dans les coulisses, Olivier et les pâtissiers de l’Atelier s’activent donc pour approvisionner les restaurants et hôtels du site en pâtisseries, en veillant à respecter les consignes d’une nutritionniste. 
En cette fin d’année, les fourneaux et les méninges des « Délices de Minnie » s’échauffent pour imaginer la collection de Noël. Seront à l’honneur cette année : des bûches individuelles avec  mousse allégée, le culte « carrot cake » et, phénomène oblige, des cupcakes à l’effigie des personnages du dessin animé à succès La Reine des Neiges.  « C’est très motivant de contribuer à la magie de Noël à travers les pâtisseries que l’on élabore pour nos visiteurs », conclut Olivier.

 

JUAN FUENTES Metteur en scène – Direction Créative Spectacles

Originaire d’Espagne, Juan est arrivé à Disneyland Paris en 1997 où il  a débuté sa carrière en tant que danseur dans les parades et spectacles, avant d’imaginer les chorégraphies des spectacles des réveillons de Noël et du Nouvel An dans les hôtels de Disneyland Paris.
Il devient ensuite capitaine Parade ; il a alors pour  rôle de veiller au respect des critères artistiques des parades et spectacles. Il assiste également le metteur en scène lors des répétitions et assure l’installation des décors et artistes.
En 2006, l’année du 15e anniversaire de la destination, il rejoint l’équipe créative en assistant le metteur en scène sur la création de la Parade des Rêves Disney.
avant de devenir régisseur artistique du parc Walt Disney Studios. Aujourd’hui, Juan est metteur en scène ; il imagine et coordonne la réalisation de la saison de Noël.

« En Espagne, nous ne fêtons pas vraiment Noël, mais les Rois Mages en janvier. C’est pourquoi, je garde toujours un souvenir ému de mon premier Noël à Disneyland Paris. C’est grâce aux décorations, à la parade et aux spectacles dans le parc que je me suis rendu compte de la magie de la saison de Noël. C’est pourquoi aujourd’hui je m’attache à faire ressentir la même émotion à nos visiteurs. »

« La naissance d’une parade commence toujours par une idée que le metteur en scène couche sur un script », explique Juan. À partir des dessins, les scénographes de Disneyland Paris et les ateliers de décoration construisent la structure des chars, tandis que l’atelier couture confectionne  les costumes qui seront portés par les artistes qui feront vivre les chars. En parallèle débutent les auditions pour trouver ces derniers, qui entameront les répétitions un mois avant le lancement de la saison.

Cette année, deux nouveaux chars s’ajoutent à la Parade de Noël, mettant en avant les Joies de la Neige avec Max et Pluto, ainsi qu’une Usine à Jouets avec les trois neveux et les petits cochons. Pour Juan, l’état d’esprit est le même chaque année. « La veille d’un lancement de saison, on ressent de l’appréhension évidemment, mais aussi de l’impatience, celle de voir la réaction des visiteurs. Seront-il s aussi émerveillés que moi lors de mon premier Noël à Disneyland Paris ? »

 

IVALOO PESSIN Apprentie modiste – Atelier Couture

Avec un CAP de Chapelier - Modiste, Ivaloo, 23 ans, intègre en septembre 2015, l’équipe chapeaux de l’Atelier Couture au sein des équipes Spectacles de Disneyland Paris.

Ivaloo a toujours souhaité travailler chez Disneyland Paris, mais ne savait pas vraiment à qui s’adresser. Un email du chef des travaux de son lycée faisant état d’un poste d’apprenti à pourvoir  pour l’équipe chapeaux chez Disneyland Paris a constitué le déclic.« Avec la couture et les chapeaux, on fabrique du rêve et quelle entreprise plus que Disneyland Paris offre la possibilité de faire partie de la fabrique à rêve ? » Depuis, ses journées sont rythmées par les retouches et la fabrication des chapeaux pour les hôtes d’attractions ou pour les artistes-interprètes des parades.

Pour Noël, Ivaloo s’est vu confier la fabrication de chapeaux spécifiques : les toques de Daisy et de ClaraBelle (cette vache très amie avec Minnie) ainsi que la chapka des montagnards, une réalisation  dont elle est particulièrement fière. En effet, cette fabrication a nécessité environ 24 heures de travail sur le seul prototype, et a permis à Ivaloo de découvrir la technique de la ganse dorée (un cordon est enroulé dans du tissu et inséré entre deux coutures). « C’est une réalisation dont je suis particulièrement fière car, avec l’aide de ma tutrice qui assure la transmission de savoir sur les techniques de couture, on m’a confié le prototype de A à Z » témoigne-t-elle. Elle a ainsi pu découvrir une approche du chapeau différente à travers la possibilité de travailler une matière qu’elle n’avait jamais travaillé auparavant. 

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