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« Métro, boulot, dodo » : la journée type du salarié français

23/10/2014

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La « vie de bureau » constitue le quotidien d’une grande majorité de Français. Mais dernière ce terme général se cache tout un éventail de réalités distinctes : mode de transport, organisation des locaux, relations entre les collègues ou avec la hiérarchie… La journée de travail se décline en une multitude de variantes, que RégionsJob s’est efforcé d’analyser dans une étude qui vient tout juste de paraître. On debriefe !


En voiture, Simone !

Combien de temps mettez-vous chaque matin pour vous rendre sur votre lieu de travail ? Au-delà de 23 minutes, vous voilà au-dessus de la moyenne nationale. Pour s’y rendre, la voiture est choisie dans 77 % des cas, contre 20 % pour les transports en commun. Quant aux petits chanceux qui habitent près de leur boîte, ils sont 5 % à opter pour la marche à pied.

Une fois sur place, l’environnement peut réserver quelques surprises. Ainsi, si l’imaginaire populaire place souvent la vie de bureau en open space, ce dernier n’est pas majoritaire : 28 %, contre 36 % pour des bureaux partagés. Le manque d’intimité et la pollution sonore caractéristiques de ce type d’organisation n’est donc pas encore une généralité en France, où l’on préfère encore les espaces à taille humaine. Profitons-en, la tendance pourrait changer !


C’est l’heure de la pause !

L’employé de bureau, plus proche de la fourmi que du paresseux ? C’est ce que semble indiquer les chiffres : si une infime partie des répondants affichent cinq pauses (et plus !) par jour, ils sont 11 % à ne jamais en prendre. La majorité s’établit à deux (36 %). Ces pauses sont, pour 77 % des employés, de moins de dix minutes. De quoi envier les 5 % dont les pauses s’étalent sur plus de 30 minutes !

Mais que faire pour occuper ses précieuses minutes ? Globalement, on se sociabilise : 59 % des pauses s’organisent autour de la machine à café, et un employé de bureau sur deux les consacre à papoter avec ses collègues. A midi, on coupe pour de vrai : ils sont ainsi plus nombreux à rentrer chez eux qu’à manger au restaurant, quitte à perdre du temps dans les transports. Symptôme de la crise ou réel désir de s’éloigner du bureau ?

Et plus si affinités ?

Bien que souvent considéré comme une source importante de stress, le bureau peut également être source de bien-être : une grande majorité des personnes interrogées se déclarent ainsi satisfaites de l’ambiance au bureau. D’où le développement d’un certain nombre d’initiatives visant à développer la convivialité au travail, comme la « Fête des voisins au travail » organisée depuis deux ans début octobre. De quoi rendre ténue la frontière entre vies privée et professionnelle ? Pas vraiment. Près de la moitié des sondés affirment ne jamais sortir avec leur collègues en dehors des heures de travail et, malgré le fantasme populaire, 83% des employés de bureau déclarent ne jamais avoir vécu d’histoire d’amour au bureau. On les croit, ou pas.

Reste que la qualité principale prêtée au collègue idéal est d’ordre professionnel : la compétence. Ce qui ne l’empêche pas d’être également sympathique et drôle, deux traits de caractère très souvent cités. A l’inverse, le mensonge, l’irrespect et l’incompétence constituent des sources de frictions majeures.

Et vous, vous reconnaissez-vous dans les résultats de cette étude ?
Pour consulter l'intégralité des résultats , c'est par ici !

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