Tout le monde connaît et emploie ce fameux mot, un « truc ». Mais difficile de savoir ce que cela recouvre, l’éventail s’avère extrêmement large quant à sa signification, son contexte… Alors pour un métier, le défi reste de taille ! Qui sait ce que fait un truquiste ? Gros plan sur ce métier au nom pas banal.
Ce que l’on attend de lui
Le truquiste intervient dans tous les domaines audiovisuels tels que le cinéma, la télévision, les jeux vidéo, là où des images doivent être imaginées et créées ou transformées et modifiées. Ainsi, il agit aussi bien lors de la conception et réalisation d’un projet que lors de la post-production. Comment ? Grâce à sa maîtrise de logiciels informatiques spécifiques.
Sorte de magicien, le truquiste va répondre aux attentes du réalisateur en faisant disparaître des détails indésirables, apparaître une ombre (le classique du film d’horreur), gommer les imperfections d’un décor, ajouter un personnage, créer une cascade, faire entendre une explosion... Souvent rattaché – à raison - au monde du cinéma ou à la publicité, le truquiste exerce aussi à la télévision, que ce soit pour des programmes montés ou en direct. Les génériques et l’habillage des émissions nécessitent de plus en plus de trucages.
Ce qu’il fait concrètement
Bien que son statut – souvent intermittent, parfois salarié – ou ses conditions de travail – seul ou au sein d’une petite équipe - puissent varier, le truquiste voit ses journées remplies ainsi :
Les études, passage obligatoire
La sélection ne se fait évidemment pas à ce moment-là et le baccalauréat obtenu, quel qu’il soit, ne vous privera pas d’un futur dans le métier. Toutefois, il y en a un qui vous prédispose à la suite : le bac STD2A (Sciences et Technologies des Design et des Arts Appliqués). Ce dernier vous guide vers les métiers artistiques, dont le design graphique.
Mais c’est surtout la Licence ou le Master obtenu qui vous ouvriront les portes au métier de truquiste. Le BTS métiers de l’audiovisuel avec l’option de votre choix (TIEE, montage et postproduction, etc) vous y forme parfaitement, avec une année de spécialisation (montage, infographie 3D, jeux vidéo, etc ) éventuelle par la suite. Voire directement ce qu’on appelle un Bachelor ou un Master dans de nombreuses écoles à travers toute la France. Liste non exhaustive :
Dernière information : il est possible de réaliser son cursus en alternance. Ce qui est toujours un bon moyen de véritablement comprendre le métier et de mettre un pied dans une entreprise en vue d’une embauche après votre diplôme.
Les qualités personnelles
Outre les compétences techniques acquises au cours de sa formation, le truquiste (ou monteur-truquiste) doit évidemment être inventif. Pour exercer un métier créatif, c’est la moindre des choses ! Mais cela ne s’arrête pas là, car s’il y a la théorie, il y a aussi la pratique. C’est-à-dire le terrain. Et là, il faut faire preuve de trois qualités : la rigueur, la culture générale et le calme.
La rigueur vous permet de rester organisé lorsque les délais sont serrés et les tâches à réaliser, multiples. La culture générale pour multiplier vos chances de voir et comprendre ce que l’on attend de vous, de proposer des solutions innovantes et adaptées. Et le calme pour résister au stress lorsque les enjeux s’élèvent (une émission TV en direct) ou les personnes s’accumulent autour de vous dans le studio de production.
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